Novembre 2007

Me voilà donc avec une idée.

Qu’est-ce qu’une idée? Si je devais définir ce terme par ma propre expérience, je dirais que c’est une abstraction qui a pris forme consciente, en partant d’éléments disparates de son vécu et d’un désir de trouver quelque chose là où il n’y avait rien.

Qu’en faire?
Avoir une idée est une chose. Tout le monde en a. Mais, dans la plupart des cas, et à moins que l’on en ait un besoin réel, on la laisse repartir sans plus y penser, car la nature humaine ne s’embarrasse que rarement de ce qui lui est immédiatement utile.
Alors pourquoi me suis-je accroché? Je n’en sais rien… J’en avais besoin à ce moment… Je me focalisais sur autre chose. Désir de sortir de la routine du travail et du couple. Désir de créer. Désir de faire quelque chose par moi-même. Que sais-je?

Tout d’abord, il a fallu que j’en décrive les contours fonctionnels, et que j’imagine quoi en faire dans le monde réel. Très vite sont venus des questions insolubles à mon niveau.
Voilà 10 ans que je travaillais dans l’informatique, mais dans des domaines si éloignés du web, que tout était à apprendre. Et je me rendais compte que ce que je voulais faire se rapproche, techniquement parlant uniquement, à une solution comme GoogleEarth!!!

Mouais… Comme vous, de suite, ça calme… Je me regarde, je constate évidemment que je suis loin d’être assez taillé et assez riche pour la tâche…

GoogleEarth… Je ne sais même pas comment cette application fonctionne!!! Elle semble à moitié web, à moitié client léger. Comment est-ce codé, un machin pareil?
J‘ai beau cherché, je ne trouve guère…
Mais des termes commencent à émerger de mes recherches: Web 2.0, Flex, RubyOnRails, RIA, AJAX, web communautaire et participatif… Plein de notions sur lesquelles je passais jusqu’à présent sans vraiment m’y arrêter en lisant les articles spécialisés.
Maintenant que je cherchais à comprendre, j’entrevoyais tout l’univers intéressant qui émergeait de tous ces concepts web 2.0 et qui rendait tant de choses possibles.

Mais mon projet d’alors était trop gros pour être réalisé par ma petite personne: je partais de trop loin et visais beaucoup trop haut.
Je décidais donc de me trouvais une idée alternative et de moindre portée pour expérimenter un peu la création de site web.

Et le sujet fut trouvé par le truchement d’une phrase que répétait mon épouse tous les soirs – j’en dirais plus sur cette phrase dans quelque temps, lorsque je serai plus avancer dans la réalisation de mon idée. Oui, oui, c’est cela: toujours ma paranoïa, bande de voleurs sans scrupules!!!

Une nouvelle idée venait donc de germer, sans aucun rapport avec la première! Celle-ci n’avait alimenté que le désir de créer, le temps de trouver un support plus réaliste et compatible avec mes capacités.
La nouvelle idée ne devait durer qu’un temps, juste le temps de tester un peu les possibilités de quelques technologies, et voilà près d’un an qu’elle me porte et grandit.

La transmutation était effective: je ne pense même plus à mon idée d’origine, tant la nouvelle a pris de la place, alors même que, fonctionnellement parlant, le sujet est atypique pour un homme. Peut-être plus tard reviendrais-je sur mon idée originelle: je garde toujours mon livre avec les points inscrits sur la dernière page…