Je suis en congé encore quelques jours, mais je sors de ma quiétude estivale pour vous donner une info qui me terrasse.

Le site Brozengo n’est plus, fermé depuis le 31 juillet dernier.
J‘en parlais ici en novembre dernier sur un billet sur les levées de fonds, bien avant de penser à bootstrapper.

Cette fermeture me laisse sans voix.
Comme beaucoup – voir cet article -, j’estimais cette idée des plus novatrices, et pourtant, c’est l’échec en même pas un an…

Alors, d’où est venu le problème?
La crise? Le Business Model à côté de ces pompes? La non jointure entre l’idée et son public? L’obligation de tenir les engagements avec les investisseurs?
Comme d’autres – ici ou – je m’interroge…
Certes, il est bien qu’ils admettent cet échec, mais sans vrais raisons – si ce n’est le manque de visibilité du marché -, c’est un peu léger et cela me laisse sur ma faim : mais b…, pourquoi une telle idée, avec une telle audience, se casse t’elle la figure????????

Cela me donne envie d’en savoir plus, mais sur le net, je ne trouve pas trop de raisons pour le moment…

Quoi qu’il en soit, notre petite graine qui pousse se voit bien désarmée avec ses quelques racines, et qui constate que de nouvelles plantes meurent juste à côté d’elle. Si près…

Si j’ai d’autres infos, pour ceux que cela intéresse, je vous les livrerai!!!!

PS de 18h55 : en cherchant d’avantage sur le net, je tombe sur le blog d’un des deux fondateurs – Jean-Michel Maurer -, qui fait référence à un article sur leconomique qui est bien plus complet pour les explications. Et dont je me permets de reprendre un passage :

La cause ? Un « manque de visibilité sur le marché. L’immobilisme des entreprises était total avec la crise. Beaucoup d’entreprises ont testé un pilote, mais ont freiné au moment de passer au payant », remarque Grégory Ogorek.

Surtout, Brozengo a pâti de la difficulté à lever des fonds. « On aurait aimé avoir un des fonds s’amorçage comme iSource. Nous avons rencontré 35 fonds d’investissements pour lever des fonds, mais c’était impossible. Ils nous considéraient comme une société ‘early stage’ (au premier ou deuxième tour dans so ncapital d’amorçage, ndlr), ce qui freine les capital-risqueurs. Peu sont prêts à miser sur des sociétés pas encore matures », épingle Grégory Ogorek.

Visiblement, la crise a bel et bien tué ce site, qui, sous d’autres auspices, auraient pu croître d’une autre manière, avec l’appui d’autres investisseurs.
Je reste toutefois étonné qu’ils n’aient pas tenu, pour voir au delà de la crise, après cette si belle aventure.
Un site ainsi fermé peut-il ressurgir une fois l’orage passé? Quelqu’un a t’il des exemples?