Le mardi 26 mai se tenait la seconde cession sur Paris du Flex Road dans les locaux d’Adobe, au 112 avenue Kléber, dans le XVIième.

Cette cession d’initiation à Flex et AIR, présentée par BaaO – Blue As An Object en la personne de Yann Chevalier, devait permettre aux participants de découvrir l’IDE d’Adobe pour la gestion de sa technologie Rich Internet Application : Flex Builder 3.

Le cadre étant déjà sympathique, nous fûmes aussi reçus avec café et jus d’orange, dans une salle bien adaptée à une cession d’atelier, où nous allions – sur nos machines où nous avions préalablement installé FB3 – pouvoir suivre la création d’un produit web relativement évolué, puisqu’il s’agissait ni plus ni moins d’un gestionnaire de lecture vidéo en ligne.

Démonstration à l’appui, nous avons tous pu constater la puissance et la souplesse du framework Flex.
De plus, le Builder est particulièrement bien fait, et pour ceux qui connaissent Eclipse, pas de dépaysement puisqu’on y retrouve la plupart du design et des fonctionnalités.

De plus, Yann a ce don didactique qui permet de fusionner la théorie et la pratique, et les explications plus techniques, sur les tableaux environnants, nous ont permis d’en savoir davantage sur la liaison entre la description de l’interface en MXML – le premier M pour le « défunt » Macromedia – et la gestion des données et des interactions en ActionScript 3.
Je rappelle que cette technologie est 100% objet, évidemment… Le procédural s’éloigne de plus en plus de nos mémoires…

Le client riche d’Adobe a bien sûr pour socle le lecteur Flash, maintenant déployé sur 95% des machines de la planète. Cela lui permet de s’affranchir de la nature du navigateur ou de l’OS.
Et le résultat de rendu visuel et ergonomique d’un site Flex a des fonctionnalités et un cachet que ne renierait pas n’importe quel éditeur de logiciel standalone.

Parmi les autres avantages de cette technologie: sa gratuité! Le SDK de Flex est en effet gratuit.
Le FB3 est par contre payant, mais n’importe quel éditeur peut faire l’affaire pour coder sous Flex, tout comme Ruby on Rails.

A noter aussi la démo des capacités de AIR Adobe Integrated Runtime -, qui est le pendant client du Flex RIA : il vous permet de créer de véritables applications autonomes sur votre machine, et d’interagir ensuite avec sa version webisé au besoin.

Tout cela pour vous dire l’on a vu de belles choses! Qu’Adobe croit beaucoup à cette technologie et tient à le faire savoir.
Je rappelle en effet que ces ateliers sont gratuits, et qu’en plus – cerise sur le gâteau – le repas de midi est gracieusement offert aussi, y compris la collation de 16 heures.
Non, vraiment, BaaO et Adobe: Royal! 😉

Mais pourquoi être allé voir ces « belles choses », alors qu’on est déjà bien engagé sà unur RoR?
Comme déjà évoqué – ou pas? -, une partie de Dress-Me va fonctionner en partie comme une véritable application, couplée à une interactivité sociale via la communauté sur le web.
Et si nous mettons tout en oeuvre pour que RoR avec un framework javascript comme JQuery puisse nous amener toute la satisfaction voulue, il n’en reste pas moins que Flex n’a plus rien à prouver dans l’ergonomie et les capactiés de design, surtout mise en valeur par Flash.
Ainsi, il était bon qu’on y jette un oeil.
Quant à savoir si on va s’y essayer, cela reste encore à voir.
Chaque chose en son temps… Mais on vous tiendra au courant, sans faute, promis :)

Sur ce, il ne me reste plus qu’à vous intimer chaudement de vous inscrire pour les prochaines cessions – en province, tout est complet, mais il reste deux dates sur Paris – et à rejoindre aussi la communauté française des Tontons Flexeurs