L‘année 2009 est maintenant bien entamée, et vous devez ardemment vous demander ce que l’on peut bien fabriquer!!! J’irai même jusqu’à dire que rien ne vous taraude autant dans votre existence!

Et bien sachez que l’on ne s’ennuie pas et que nous avons poursuivi nos investigations afin de terminer notre dossier pour le concours: le document est pratiquement finalisé, mais il nous manque encore quelques indications.
En particulier au niveau de la liste des dépenses prévisionnelles, où on nous demande de fournir les montants de prestations externes avec, si possible, le nom des prestataires.

L‘un des préalables est l’architecture logicielle et technologique du projet web. C’est un peu pour cela que je l’étudie en ce moment avec l’essai sur un EDI Eclipse, le Framework PHP Zend ou JQuery pour Javascript.
Mais force est de constater que mes essais sont légers et/ou trop peu poussés pour me permettre de m’écrier « J’ai trouvé!!!! » en sautant furieusement sur place – promis, dès que cela m’arrive, je fais une vidéo sur ce phénomène paranormal hautement inquiétant…

Et cela pour une bonne raison : je n’ai tout bonnement pas assez d’expérience et de recul dans le monde web pour me dire que ces quelques menus tests me prouvent que je ne fais pas fausse route.

Ainsi donc, j’ai unilatéralement décidé qu’il était temps que j’arrête de perdre mon temps à tourner en rond: il me faut un EDI, un langage et un framework web afin de commencer à me lancer dans le développement et sortir ces idées de ma tête pour les voir enfin à l’écran!
Et pour se faire, j’ai ajouté le pré-requis suivant dans la liste des dépenses prévisionnelles du dossier du concours:

Etude de l’architecture web à mettre en place pour la création du site : technologies, plateforme de développement, formation à prévoir, licences à acquérir, architecture technique à prévoir…

Me voilà donc décidé à faire appel à une compétence tierce!!!
Tan-tan-tannnnn!!!!
Mais qui?
Où trouverai-je ce canard à plume tordue?
Sur quelle étagère le ranger?

Heureusement, n’étant pas totalement dénué de compétence, j’avais par chance appris à lire quelques années auparavant, et voilà ce que j’ai réussi à déchiffrer sur la carte de visite suivante récupérée lors de ma soirée avec les autres EAs:

« OOO-DITTT » – « CON-SAIYE »
suivis de mots beaucoup trop longs pour moi…
N’empêche, je comprenais vaguement que la personne qui m’avait refilée cette carte pouvait peut-être me donner un coup de main.

Il se trouve que ce sont les deux fondateurs d’Upshot qui sont à l’origine de cette boîte.

Une fois contacté, on a convenu d’un RDV chez l’un d’eux, le lundi 5 janvier autour de 20h00, près de Nation à Paris.

Dans les jours qui ont précédé ce rendez-vous, on avait un peu communiqué, et il se trouve qu’ils pouvaient possiblement nous aider.
La veille, je leur ai donc envoyé le dossier à parachever, afin qu’ils sachent un peu de quoi on allait parler.

Et me voilà donc qui me pointe, à peu près à l’heure je crois, chez Jean-Baptiste Feldis, où son associé Romain Durriçatgue m’ouvre la porte.
Il y avait aussi la copine de Jean-Baptiste, Clémentine, qui, je pense, a dû un peu s’ennuyer et je m’en excuse; et une chatte qui fait des bonds pas possibles, tout en feulant nerveusement de temps en temps.

Enfin bref, entrons dans le vif du sujet : devant un apéro dînatoire au vin de bordeaux tout à fait sympathique, on a commencé par évoquer notre projet, comment nous envisagions une possible coopération, quelles étaient nos possibilités, nos disponibilités…
Bref, comment nous pouvions travailler ensemble. Et surtout, en avions nous envie!?
Voici donc qu’elles ont été mes ressentis de cette agréable soirée:

  1. Notre projet n’est pas totalement idiot puisqu’ils semblent intéressés à nous aider, et ont même évoqué des idées qu’ils ont eus, et qui me paraissent très intéressantes
  1. Je suis un hypocondriaque informatique, à savoir que je me pose bien trop de questions inutiles et surtout, beaucoup trop tôt
  1. Ils sont très compétents et savent de quoi ils parlent, je suis donc bien content d’avoir appris à lire et de les avoir contactés
  1. Ils sont vraiment très sympas, ce qui me permet de dire que, de mon point de vue, je serai parfaitement désireux et heureux de bosser avec eux

Sinon, sur le boulot lui-même et sur leur apport potentiel, nous avons défini deux aspects:

  1. Le conseil sur le point décrit plus haut, et pour lequel ils vont nous remettre un devis dont nous communiquerons le montant dans le dossier du concours
  2. Leur possible implication directe dans le développement

Evidemment, tout cela n’est pas gratuit, et, tjrs salariés, nous n’aurons peut-être pas les moyens de poursuivre dans le temps cette collaboration. Mais le but est bien de nous mettre le pied à l’étrier une bonne fois pour toute et ensuite, que le cheval soit fougueux ou doux, à nous de ne pas en tomber.
A ce propos, il est à noter que, même en cas de collaboration sur le développement, nous ne souhaitons pas qu’ils codent tout pour nous, mais bien avec nous à côté, même si, effectivement, on a parfaitement conscience que nous allons les ralentir.
Mais je suis intimement persuadé que l’on a besoin de dominer la technologie qui nous sera proposée.

A ce sujet justement, nous avons évoqué les framework PHP ou javascript, mais la discussion a aussi permis de décrire davantage leur grand favori, encore méconnu en France, qu’est Ruby on Rails.
Personnellement, je n’ai pas de parti pris. Le langage Ruby associé au Framework Rails a très bonne presse, et est souvent vu comme une sorte de Graal par les puristes, même si il n’est pas exempt de défaut et qu’il est peu courant en France, ce qui, pour moi, est à la fois un problème et une bénédiction.
Je m’explique: en bon fainéant de français, bien chauvin, j’ai tendance à très peu lire ou parler anglais et donc à préférer trouver des sites qui parlent ma sacro sainte langue. Et en PHP, il y en a des tonnes, limite si cela ne dégouline pas à travers les trous de la biscotte…

Mais si leur étude montrait que Ruby on Rails peut parfaitement convenir à notre besoin et à nos capacités, il me faudrait m’engager dans un double apprentissage: d’un langage machine et d’un langage humain.
Je n’ai rien contre, même si cela peut « polluer » ou freiner le projet. Au moins, cela me motivera pour de bon à m’y mettre!

Nous sommes donc dans l’attente de leur proposition, et espérons pouvoir travailler prochainement avec eux!