Août, Septembre 2008

On parle technique, on parle cheminement de pensées, on parle de codes et de machines… Mais on oublie qu’un projet est avant tout porté par un simple être humain.
Et l’humain a une vie qui dépasse largement le cadre de ses rêves.

Depuis juin 2008, ma situation personnelle s’est retrouvée bien détériorée. Gros soucis sur le plan émotionnel et même professionnel. De toute façon, lorsque le premier ne va pas, cela a tendance à faire généralement tâche d’encre sur tout le reste.

L‘humain est entier et indivisible, bien plus que l’Etat!
Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, mais les périodes d’août et septembre ont vu ma vision ramenée au niveau du plancher des vaches, bien loin de toute préoccupation sur le projet: séparation, recherche de logement pas loin pour organiser une garde alternée pour notre enfant, problème d’argent, divorce induisant avocat, notaire et touti…

Enfin bref, de quoi tenir mon esprit éloigné du projet, même si j’ai essayé de continuer à y penser, histoire de ne pas perdre tout le travail fourni. Mais il fallait être réaliste: un esprit accaparé par une ambiance maussade et taciturne ne peut raisonnablement pas aboutir à un bon travail.

Il fallait attendre que l’orage passe; du moins attendre de retrouver un semblant de sérénité pour se remettre à travailler.

Et lorsqu’on laisse ainsi un projet de côté et que l’on a un esprit plutôt abattu, il n’est pas si simple de se remotiver pour affronter à nouveau des problèmes qui nous semblent toujours aussi difficiles.

La traversée du désert commençait pour le projet, d’autant plus que mon associée vivait le même genre de problème de son côté…

Il faudra attendre mi-octobre pour que les ressources se ressaisissent, et même repartent de plus belles!!!!